Retour de vacances, en avez-vous seulement prises ?
Vacances, un mot venant du latin « vacans » signifiant être libre, inoccupé, vacant. C’est le temps « vide » qu’on peut occuper librement, celui où l’on cesse ses activités habituelles, études et activités professionnelles tout particulièrement.
C’est le temps des loisirs, de l’oisiveté, du repos ou de la libre activité.
Si environ 70 % des français déclarent partir en vacances (50% resteront dans l’hexagone), comment les chefs d’entreprises se positionnent dans les TPE-PME ?
Rappelons que 96% de nos entreprises sont des TPE. Par ailleurs 83% des PME-TPE sont des entreprises familiales.
Pour les TPE, environ 65% ne prennent pas de vacances d’été et 35% ne prennent qu’une semaine…Quels sont les freins à ce repos mérité et nécessaire pour ces chefs d’entreprises ?
Les jeunes dirigeants ressentent une culpabilité à en prendre car ils ont peur de laisser le « navire » seul.
La plupart craint de ne pas être là s’il y avait un problème important.
Le plus souvent, ils ne savent pas à qui faire véritablement confiance et comment éventuellement déléguer.
Certaines TPE n’ont pas de baisse d’activité durant l’été.
« Pas le choix » pour celles qui ne peuvent assumer une baisse de revenus ou qui n’ont pas de « relais » pour confier l’activité, d’autant plus si l’entreprise est familiale.
Pour d’autres TPE, les chefs d’entreprises se sentent aussi bien au travail et ne désirent pas prendre de congés.
Si des solutions existent, si le désir de prendre des vacances est réel, la plupart des chefs d’entreprises préfère miser sur des week-end prolongés de 3 jours, posés ici et là, et se réserve au mieux une semaine en fin d’année. Le farniente est alors le but recherché même si la majorité surveille et répond aux mails professionnels.
Pourtant l’intérêt des vacances est évident : la santé et le repos, pour le corps mais aussi pour l’esprit qui a tant de difficultés parfois à « lâcher » les préoccupations et le stress accumulé.
Il y a aussi les ressources de l’intimité et de la rencontre, du plaisir et des passions, de la découverte et de la curiosité, du « chez soi » et du voyage.
Enfin, celles et ceux qui ont pris quelques vacances rapportent, outre les bienfaits évidents, qu’elles ont re-dynamisé la vie familiale, la réflexion, la créativité et la performance et que le temps de recul a entrainé plus de cohésion, d’autonomie et d’initiative chez les collaborateurs qui ont été préparés à leur absence.
Les vacances ne participent-elles pas du coup, et indirectement, au développement et l’équilibre dynamique de l’entreprise ?
Romuald